Lydia, la fintech française aux 6 millions d’utilisateurs, a pour objectif de devenir le compte principal de 10 millions d’Européens d’ici 2025. L’application qui n’est pas une néobanque, défie les banques traditionnelles et dépasse le milliard de dollars de valorisation. 

Lydia : d’une application de paiement à une super app financière 

Je te fais un Lydia”, d’où vient cette expression adoptée par la jeune génération ? Tout commence en 2013, lorsque trois entrepreneurs ambitieux décident de lancer Lydia, une simple application de paiement peer-to-peer. Seulement, cette fonctionnalité de paiement entre particuliers est gratuite et coûte de l’argent à la licorne. 

Pour monétiser sa base d’utilisateurs, la fintech française a diversifié son offre : carte bancaire avec compte courant, microcrédit, épargne et même du trading avec des crypto-monnaies, des actions et des ETF – des fonds négociés en bourse. Chaque fonctionnalité rapporte de l’argent à Lydia grâce à un système d’abonnement et de commissions.

Aujourd’hui, Lydia c’est une super app financière tout-en-un qui révolutionne la gestion de l’argent pour les particuliers et les entreprises. 

Lydia vs. les néobanques

Le large panel de fonctionnalités de Lydia lui permet de rivaliser avec des banques traditionnelles mais également des néobanques telles que Revolut ou encore N26. Ces dernières, ont à leur tour élargi leur offre pour devenir des super app financières et maintenir leur avantage concurrentiel. 

Très populaire, la fintech française compte aujourd’hui plus de 6 millions d’utilisateurs répartis dans toute l’Europe mais majoritairement en France. La licorne a d’ailleurs déclaré vouloir devenir le compte principal de 10 millions d’Européens d’ici la fin 2025. 

Le cap du milliard : Lydia devient la 22ème licorne de la French Tech  

En 2021, Lydia réalise son dernier tour de table. Une levée de fonds de 103 millions de dollars souscrite massivement par des investisseurs comme Tencent, Accel ou encore Founders Future. D’après la société, de nouveaux acteurs, les hedge funds américains Dragoneer et Echo Street, viennent de faire leur entrée au capital. 

Comme le déclare le CEO de Lydia, Cyril Chiche, “C’est le bon moment pour faire entrer des hedge funds car nous venons de lancer une offre de trading et cela nous permettra de préparer, dans un horizon un peu lointain, une IPO”. Une introduction en bourse est donc évoquée mais sans plus de précisions.

Ces nombreux financements ont permis à la fintech d’entrer dans le cercle restreint des licornes sans pour autant qu’on sache le montant exact de sa valorisation. Un montant qui toutefois ne doit pas être décevant. 

Lydia : informations clés

Le nombre de salariés à ce jour

La fintech Lydia compte aujourd’hui un peu plus de 200 collaborateurs. Des effectifs qu’elle souhaite agrandir. En 2021, la société déclarait vouloir recruter 800 salariés d’ici la fin 2025.  

Le chiffre d’affaires

Inconnu. La société ne communique pas officiellement sur son chiffre d’affaires. 

L’entrée en bourse

Ce n’est pas prévu pour le moment, mais nous ne l’excluons pas”, Cyril Chiche, co-fondateur et CEO de Lydia. 

La scalabilité

L’architecture technologique robuste et évolutive de Lydia est une de ses grandes forces. Celle-ci lui a permis de gérer efficacement une croissance rapide du nombre d’utilisateurs et de transactions sans compromettre la qualité de ses services mais a également favoriser son déploiement au-delà des frontières françaises. 

Mantra/Citation CEO

« La révolution numérique est passée par là et de nouveaux acteurs aux méthodes innovantes sont apparus (Lydia en tête). Mais pour nous, cela ne va pas encore assez vite et c’est ce que nous voulons changer pour de bon, tout en restant fidèle à nos valeurs. Et continuer à rendre simples des choses qui paraissaient impossibles » – Lydia. 

On parle d’eux ! 

Les Echos.fr : Lydia devient la 22e licorne de la French Tech

Usine-digitale.fr : Lydia lève 100 millions de dollars et rejoint le club des licornes

Ouest-France.fr : Lydia, l’application française qui défie les banques, va recruter 800 salariés

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